Diabète

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Un diagnostic souvent trop tardif

Lors du troisième Symposium international sur le diabète qui s’est tenu à Libreville, un cri d’alarme a été lancé : en effet, en Afrique subsaharienne, 78 % des cas de diabète sont diagnostiqués au stade des complications, souvent graves d’emblée : coma acidocétosique ou nécrose des membres inférieurs devant conduire à une amputation.

Comme nous l’avons écrit (voir le module de formation Diabète) le diabète, en particulier de type 2, progresse à une allure vertigineuse, en particulier en Afrique : la Fédération internationale du Diabète estimait en 2011 que 14,7 millions d’adultes africains souffraient de diabète, avec une prévalence moyenne de 3,8 %, avec une forte représentativité du type I touchant le jeune.

Les changements de mode de vie, en particulier alimentaire, sont une des causes, d’autres sont encore mystérieuses.

Que faire ?

  • D’abord améliorer le dépistage de deux manières : recherche de glycosurie à la moindre occasion, et surtout généralisation des tests capillaires.
  • Multiplier les centres de traitement avec, en particulier, un meilleur accès à l’insuline et une amélioration de sa conservation au froid.

Pour l’instant, l’inégalité de l’accès aux soins est criante : ainsi, au Mozambique, Maputo, la capitale où ne vit que 11,3 % de la population, concentre 77,3 % des commandes annuelles d’insuline.

Mais il est clair que la priorité est la prévention en améliorant l’alimentation et en luttant contre l’obésité.