Le rôle de l’infirmier(ère) en éducation à la santé face au diabète

Par Annabelle Mathieu, inf., M.Sc., Conseillère en soins spécialisés Centre hospitaliser de l’Université de Montréal (CHUM), SIDIIEF, Canada 

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Le diabète est un problème de santé croissant : on dénombre actuellement 371 millions de personnes diabétiques dans le monde. En Afrique, plus de 14 millions de personnes vivent avec le diabète et on estime que ce chiffre augmentera à 28 millions d’ici 2030 [1]. L’urbanisation grandissante, un mode de vie plus sédentaire et des changements nutritionnels sont en partie responsables de cette progression. Les maladies non transmissibles telles que le diabète, deviennent une nouvelle priorité de santé en Afrique [2, 3]. Le diabète représente maintenant une menace pour les pays émergents : plus de 80 % des décès dus au diabète se produisent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire [4]. L’Afrique abrite également le pourcentage le plus élevé de cas de diabète non diagnostiqués (81 %) [5]. Il est important d’agir devant cette situation.

Il est généralement possible de prévenir le diabète de type 2 en modifiant certains comportements à risque : sédentarité, mauvaises habitudes alimentaires, usage du tabac et consommation d’alcool [6]. Ainsi, une perte d’environ 5 % du poids initial peut réduire de près de 60 % le risque de progression de l’intolérance au glucose au diabète de type 2 [7].

La prévention et la promotion de la santé deviennent nécessaires afin de réduire le risque de décès prématurés et pour augmenter la qualité de vie des personnes atteintes par le diabète [8]. L’infirmier(ère) a donc un rôle important à jouer afin d’éduquer les personnes à risques et les soutenir afin d’éviter qu’elles ne développent cette maladie.

L’objectif de cet article est de démontrer le rôle déterminant de l’infirmier(ère) en éducation à la santé face au diabète, afin de mieux accompagner les personnes atteintes de diabète et d’améliorer leur qualité de vie.

I. Soutien à l'autogestion

Le diabète est une maladie chronique dont les symptômes ne sont pas toujours manifestes et qui, silencieusement, engendre des complications. Sa gestion exige beaucoup d’efforts de la part des patients, sans offrir d’espoir de guérison. Il est primordial d’outiller le patient afin qu’il puisse faire face à cette réalité et qu’il parvienne à une gestion optimale de sa maladie. L’infirmier(ère) doit faire preuve de compréhension quant à l’impact de cette maladie chronique sur le quotidien de ses patients et les efforts que ceux-ci doivent accomplir pour maintenir leur glycémie dans les valeurs cibles [9, 10, 11].

1. Information du patient

L’infirmier(ère) a donc un rôle important pour informer le patient non seulement sur le traitement mais aussi sur les modifications qu’il doit apporter à ses habitudes de vie car il s’agit-là d’un prémisse de base pour atteindre une bonne gestion du diabète.

Le patient doit acquérir les connaissances et les compétences techniques nécessaires à une prise en charge autonome (maladie, conseils diététiques, activité physique, médication, prévention et gestion des hypo et hyperglycémies, etc.), ainsi que les habiletés de résolution de problèmes. Ainsi le patient sera-t-il plus confiant dans ses capacités à modifier son comportement pour atteindre un objectif visé. Cette démarche représente un concept central de l’autogestion [12, 13, 14]. Les résultats cliniques et la prévalence des complications micro et macrovasculaires du diabète sont également liés au niveau d’implication du patient dans ses soins. À long terme, cette approche permet non seulement d’améliorer les résultats cliniques, mais aussi l’état de santé et la qualité de vie du patient [15]. Le soutien à l’autogestion est donc essentiel.

2. Accompagnement du patient

L’infirmier(ère), en mettant l’accent sur la place centrale et le rôle actif que doit avoir le patient face à sa maladie, l’aide à mettre en pratique ses connaissances et à trouver des stratégies d’adaptation. L’objectif est de l’aider à comprendre son rôle face à sa maladie, et à la gérer au quotidien [16]. Pour y parvenir, il faut collaborer avec le patient afin de déterminer ses besoins, fixer des objectifs réalistes, l’aider à trouver des stratégies pour résoudre les éventuels problèmes et définir le rôle de chacun pour parvenir à l’atteinte des objectifs. Par exemple, un patient se présente avec un mauvais contrôle glycémique. Pendant l’évaluation, il vous mentionne qu’il ne sait pas quoi manger pour bien gérer son taux de sucre. Le patient a donc besoin de connaissances sur les habitudes alimentaires recommandées. Il sera important de voir avec lui comment les recommandations pourront être mises en pratique ou adaptées par rapport à sa réalité quotidienne, afin de s’assurer qu'il parvienne à changer ses habitudes et maintienne ce changement dans le temps. De cette façon, l’infirmier(ère) sera donc perçu(e), par le patient, comme un guide qui l’accompagne et le soutient [17-21]. Ainsi, pour maintenir un contrôle glycémique optimal, la modification des habitudes de vie est essentielle même lorsqu’un traitement médicamenteux est nécessaire [22-24]. Les échanges avec le patient permettent d’évaluer d’une part son état clinique, d’autre part ses connaissances, ses craintes et sa capacité à modifier et maintenir dans le temps le changement de certains comportements [25, 26].

Les interventions auprès du patient doivent également cibler sa famille [27]. Aider la famille à comprendre la maladie permet de réduire le stress et les conflits. En étant mieux informée, la famille peut encourager le patient et comprendre ses efforts. Ainsi, le soutien et l’implication de la famille favorisent le contrôle glycémique [28].

La formation doit être adaptée au niveau d’alphabétisation et à la capacité de compréhension du patient et de sa famille. L’utilisation d’outils pédagogiques simples et adaptés à la réalité culturelle permet au patient de retirer le maximum d’informations, d’augmenter ses connaissances et de faciliter le changement de comportements [29, 30]. Des interventions et outils orientés vers les patients ayant un plus faible niveau de connaissances ou une moindre capacité de compréhension permettent d’améliorer les résultats [31, 32]..

II. Rappel des lignes directrices en lien avec l’autogestion

Pour assurer le suivi et encourager l’autogestion, l’infirmier(ère) doit connaître cette maladie. Les interventions cliniques et comportementales doivent être conformes aux lignes directrices internationales sur lesquelles il(elle) doit appuyer sa pratique de façon à exercer pleinement son rôle d’éducation à la santé auprès des personnes atteintes de diabète.

1. Nutrition

L’alimentation est essentielle à un meilleur contrôle du diabète, elle permet de prévenir ou de ralentir les complications micro et macro vasculaires. Une alimentation équilibrée permet :

  • un meilleur contrôle glycémique, avec réduction de l’hémoglobine glyquée (HbA1c) de 1,0
    à 2,0 % ;
  • une amélioration des paramètres cliniques et métaboliques : réduction de l’indice de masse corporelle (poids en kg / taille 2 en m), amélioration du profil lipidique et baisse de la pression artérielle [33].

À chaque repas, le patient doit évaluer ce qu’il mange. Les habitudes alimentaires de la famille, la disponibilité de la nourriture, les connaissances sur les aliments à consommer, sont des facteurs essentiels.
Les principes à retenir en matière d’alimentation sont : qualité et quantité. Les repas doivent être équilibrés, avec des aliments variés afin de couvrir les besoins en énergie, en vitamines et en minéraux.
La quantité ingérée doit permettre d'atteindre un sentiment de satiété. Manger plus lentement, par exemple en mâchant doucement et en prenant de plus petites bouchées, permet d’évaluer sa faim et d’éviter la surconsommation d’aliments. Il est important d’encourager une constance des apports alimentaires et glucidiques, c’est-à-dire de prendre trois repas équilibrés par jour, avec un intervalle de quatre à six heures entre les repas, et d’éviter de sauter des repas [34-38].

Alimentation, en bref
Glucides : 45 à 60 % de l’apport énergétique total Favoriser les glucides à faible index glycémique Éviter la consommation de sucre simple et d’alcool (250 ml ou l’équivalent d’un poing = 2 portions de féculents, légumes ou fruits).
Protéines : 15 à 20 % de l’apport énergétique total Favoriser les les poissons, les légumineuses, les œufs, qui contiennent moins de matières grasses (90-120g ou l’équivalent de la paume de la main = une portion de viande)
Lipides : 20 à 35 % de l’apport énergétique total Réduire la consommation de matières grasses Limiter la consommation de friture, de mayonnaise, de noix Réduire la quantité d’huile utilisée pour la préparation des repas (5 ml ou l’équivalent du bout du pouce = une portion de gras) CHUM, 2013

2. Activité physique

L’activité physique régulière est essentielle en cas de diabète. L’activité en aérobie permet

  • de réduire les risques de maladies cardiovasculaires (diabète de type 1 et type 2),
  • de ralentir le développement de neuropathies périphériques et
  • d’améliorer le contrôle glycémique (diabète de type 2) [39]

Quant à l’activité physique contre résistance (par exemple lever des poids), elle est associée à une diminution de l’HbA1c et de la résistance à l’insuline ainsi qu’à l’augmentation de la force et de la masse musculaires et à une élévation de la densité osseuse [40].
On recommande de pratiquer 150 minutes d’activité physique d’intensité modérée (bicyclette, course à pied, danse, marche rapide en pente ascendante) par semaine, répartie sur au moins trois jours par semaine et de ne pas rester inactif plus de deux jours. L’exercice le plus accessible demeure la marche d’un bon pas, sans être essoufflé, permettant de tenir une conversation sans perdre son souffle. En l’absence de contre-indication, il est fortement recommandé de pratiquer chaque semaine deux ou trois séances d’activités de musculation (musculation à l'aide d'appareils ou de poids, redressements assis, port des achats fait au marché) [41-43]. Il est donc important de trouver une activité que le patient aime et de l’aider à l’intégrer à son quotidien.

3. Surveillance glycémique

La surveillance glycémique peut être utilisée pour valider l’effet de la modification des habitudes de vie et du traitement sur la glycémie [44]. L’autocontrôle glycémique permet au patient de vérifier lui-même si ses glycémies se trouvent dans les valeurs cibles. Il est important de lui apprendre à faire une glycémie capillaire, à connaître le matériel à utiliser, la fréquence des tests, les cibles glycémiques ainsi que la façon d’interpréter les résultats.

Valeurs cibles
A jeun 4 à 7 mmol/L (72 à 126 mg/dl)
Après le repas (deux heures après la première bouchée) 5 à 10 mmol/L (90 à 190 mg/dl) < 8,0 (144mg/dl) si le taux d’HbA1c visé n’est pas atteint
Hémoglobine glyquée < 7 %

Les recommandations sur la fréquence des contrôles de glycémie dépendent du traitement, de la capacité du patient à l’adapter et/ou de ses comportements en fonction des résultats [45].

Traitement Fréquence des tests
Mode de vie seulement Individualisée
Mode de vie et antidiabétiques oraux Individualisée (attention aux médicaments provoquant des hypoglycémies)
Diabète de type 2 traité avec de l’insuline et des antidiabétiques oraux Au moins une fois/jour
Multiples injections quotidiennes d’insuline Au moins trois fois/jour

Pour les personnes diabétiques de type 2 qui ne sont pas traitées avec de l’insuline, il peut être utile de mesurer la glycémie une à deux fois par semaine. En cas de traitement par un antidiabétique ayant un risque d’hypoglycémie, l’autocontrôle devient essentiel en cas de symptômes d’hypoglycémie afin de les dépister et de les traiter [46].
Lorsque la fréquence des autocontrôles est individualisée ou est effectuée une fois par jour, il est pertinent de varier l’horaire des glycémies et d’alterner les moments de la journée (avant le petit déjeuner, avant le déjeuner, avant le diner, avant le coucher). Il est judicieux de mesurer occasionnellement la glycémie avant et après un repas, surtout lorsque les cibles glycémiques ne sont pas atteintes, cela afin de connaître la variation glycémique [47, 48].

4. Traitement

Le traitement est indiqué lorsque la modification des habitudes de vie ne suffit pas à atteindre les valeurs cibles [49]. Il faut s’assurer que les patients le comprennent et le connaissent pour y adhérer au mieux :

  • action du médicament,
  • effets secondaires,
  • durée d’action,
  • préparation et technique d’administration [50].

Conclusion

L’infirmier(ère) a une place essentielle dans le suivi et le soutien des personnes diabétiques. Le suivi ne se résume pas à vérifier l’adhérence au traitement médicamenteux. Il comporte un grand travail de partenariat, d’éducation, d’accompagnement et de soutien par rapport à la médication certes, mais aussi pour la nutrition, l’activité physique et la surveillance glycémique afin de permettre au patient d’être capable de s’autogérer. Il est important de vérifier le niveau de compréhension du patient et d’impliquer la famille pour s’assurer que le patient puisse bénéficier du maximum d’informations et de support pour la prise en charge de sa maladie. L’engagement des infirmiers(ères) autant que des personnes diabétiques permet d’assurer une meilleure gestion de la maladie à long terme et permet au patient de développer ses capacités d’autogestion qui lui permettront de poser les meilleures actions pour sa santé.

Références

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  1. Idem.

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  14. Idem.

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  18. Idem aux 3 dernières références.

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  20. Idem.

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